C’est l’histoire d’un locataire qui se plaignait du fait que son bailleur avait mis à sa disposition un logement indécent et dangereux pour la santé; il a saisi la justice pour demander la réalisation de travaux afin de pallier le problème et la possibilité d’être dispensé de payer le loyer tant que les travaux nécessaires n’auraient pas été réalisés. Il avait versé des certificats médicaux confirmant ses dires.

Réponse de la juridiction : « Certes, le logement est dangereux pour la santé, il n’est pas pour autant inhabitable »! et de débouter le locataire de ses demandes…

Ah… Il est vrai qu’à partir du moment où un logement comporte des murs, des fenêtres et un toit, il est habitable. Peu-importe qu’on y tombe malade… ou qu’on y meurt!

 

H Merlinge